La Vie ne sera jamais un long fleuve tranquille ...
En effet, notre vie ne sera jamais un long fleuve tranquille, il y a toujours des contrariétés, des inquiétudes, des soucis, du stress, ...
La santé :
Juste pour vous dire que le premier virus de Rhino n'a pas épargné la famille, après Nina et moi (moi, toujours malade depuis 15 jours) s'est au tour de Maëva.
Depuis mardi soir, Maëva se plaint de forts mots de gorges, nez qui coule, éternuments, gênes respiratoires, fièvre a 38°, fatiguée.
Donc première visite chez le docteur, dès mercredi, pour vérifier qu'il n'y avait pas d'angine (car l'été dernier tout à commencé comme ça ...).
Rien de grave, vous me direz, juste une rhino + Laryngite, mais pour Maëva tout reste encore si fragile, alors on a toujours peur, je reste très prudente et réactive aux premiers symptômes.
Avec l'accord du docteur, elle a continuer les cours hier et aujourd'hui (sauf le sport), mais elle est fatiguée, cernée.
Le collège :
Après des débuts un peu durs pour Maëva : des oublis de cahiers pour faire ses devoirs (donc à moi de gérer et courrir pour trouver les solutions et aller récupérer chez la copine ce qui manque pour ne pas qu'elle soit punie), des pleurs à cause des paroles un peu fermes de certains professeurs ; et à certaines "moqueries" de camarades (sur sa cheville blessée).
Sur nos conseils, Maëva a expliqué à différents professeurs sa situation, les raisons de ses pleurs, et maintenant elle se sent mieux, elle s'est faite plusieurs amies dans sa classe, je la sens bien et prête pour travailler. D'ailleurs, les premières notes : 13,5 en français sans préparation et 19 en histoire (leçon a apprendre).
Alors, bien entendu, tout cela demande beaucoup de présence pour les devoirs, pour la soutenir, l'encourager, la faire réciter, lui expliquer et aussi sur le plan des émotions, car elle reste encore hyper sensible aux paroles, aux regards, aux moqueries des autres, aux gestes, donc elle a besoin de parler et nous sommes là pour l'aider à se reconstruire, à trouver son équilibre, à avancer vers un nouveau chemin.
La maternelle :
Trop beau pour que ça dur, Nina était ravie la première semaine d'aller à l'école le matin, mais depuis la semaine dernière, les matins sont rythmés de pleurs, parfois même de hurlements, car elle veut rester avec papa maman, et ne veut pas nous quitter lorsqu'on la dépose dans sa classe (nous restons 15 à 20 minutes auprès d'elle avant de partir).
Tout ça est dur à gérer, encore des émotions à encaisser, pas facile de commencer une journée de travail dans ces conditions.
Voilà, j'avais dit dans le dernier article "tout roule", mais ... la vie n'est pas un long fleuve tranquille ...
Toutes mes Amitiés à tous. Sandrine.